Quelle vie sexuelle pour un malade ?

Quand on est malade, le corps ne fonctionne plus normalement. Même une simple grippe peut devenir handicapante. Le corps s’enraille, et toutes ses fonctions, ou presque, semblent fonctionner au ralenti. Le cerveau s’embrouille, les membres s’engourdissent, et l’organe génital se retrouve en congé forcé. Le cliché veut qu’un malade doit être dorloté.

On doit lui éviter le moindre effort. Or, faire l’amour équivaut à courir un sprint, ou un marathon pour les plus endurants. Pendant la maladie, le sexe s’arrête presque obligatoirement. Pourtant, quand on y pense, le sexe peut être bénéfique aux malades grâce à toutes les hormones qu’il libère.

Tout dépend de la maladie

S’il s’agit d’une maladie sexuellement transmissible, le traitement exige parfois l’arrêt de tout rapport jusqu’à la guérison. En plus, ce genre de maladie a la fâcheuse tendance de déranger dans les parties les plus importantes du corps pour un coït. Dans ces cas-là, il faut prendre son mal en patience. Pour les rescapés des maladies cardio-vasculaires, c’est plus compliqué. Parfois, le traitement entraîne une baisse de la libido. Et dans la plupart de cas, c’est la peur qui constitue un frein. Le malade et le partenaire ont peur qu’un rapport endommage encore plus le cœur du malade.

Les positions à tenir

Dans tous les cas, il y a des positions adaptées à chaque situation. Si le malade est dépressif, il lui faut une position tendre, qui ne cantonne pas le rapport à un moment sexuel, mais surtout le rapprochement des cœurs. Privilégier donc les positions où le couple est face à face, t peut constamment s’embrasser. Si le malade est amoindri physiquement, le partenaire va prendre les commandes. Pour les femmes, il ne faut pas oublier de veiller à la virilité de monsieur. Il ne s’agit pas d’escamoter son amour-propre. Une femme peut chevaucher un homme, tout en le laissant croire que c’est elle qui a envie de cette position, et non parce que la malade serait incapable de bouger autrement. Pour les malades qu’il faut ménager, l’important c’est de faire attention à la cadence. Il faut aussi veiller à changer de position, pour ne pas incommoder le malade.

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